> INEDIT 2014

C'EST PAS GRAVE

C'est pas grave que Ribery soit pas joli,
C'est pas grave que Benzema soit mal poli,
C'est pas grave même si c'est la faute à Nasri,
C'est pas grave si Valbuena fait du chiqué
C'est pas grave si Giroud tire à côté,
C'est pas grave Loris est là pour nous sauver

Allez si vous gagnez les bleus
Tout ira beaucoup mieux
Mais personne vous dira, des saloperie comme ça
Vous aurez vos statuts
Peut être même une rue
Portera votre nom

C'est pas grave si fait penalty
C'est pas grave sur une erreur de Debuchy
C'est pas grave même si c'est la faute a Nasri
C'est pas grave si tu peux pas saquer Sako
C'est pas grave t'irais faire la fête a Rio
C'est pas grave mais tu vas fini a Sochaux

Allez si vous gagnez les bleus
Tout ira beaucoup mieux
La France viendra danser sur les Champs Elysées
Tout le monde sera content
Surtout le président
On lui foutera la paix

Allez c'est pas grave
C'est pas grave même si Abidal est cramé
C'est pas grave même si Evra est fatigué
C'est pas grave il y aura qu'a bailler Matuidi
C'est pas grave Mavuba viendra les aider

Allez si vous gagnez les bleus
Tout ira beaucoup mieux
Mais personne vous dira, des saloperie comme ça
Vous aurez vos statues
Peut-être même une rue
Portera votre nom

Allez si vous gagnez les bleus
Tout ira beaucoup mieux
La France viendra danser sur les Champs Élysées
Tout le monde sera content
Surtout le Président
On lui foutera la paix
Au moins pour cet été


> LIVE A SAINT-ETIENNE

JOHNNY REP

Ce soir c’est le tout premier match de la saison
Johnny Rep a les cheveux blonds
45000 personnes se tassent dans le chaudron 
Et Johnny Rep enlève son pantalon

Un ange qui passe dans les vestiaires 
Johnny Rep enfile son maillot vert 
Ce soir la lune escorte les champions 
Et Johnny Rep affûte ses crampons

Ce soir la foule n’en peut plus de chanter 
Et Johnny Rep évite les croche-pieds 
Ce soir c’est sûr on va voir trembler les filets 
Et Johnny Rep n’en peut plus de dribbler

Ce soir on joue à la maison 
Et Johnny Rep demande le ballon 
Ce soir la pluie trempe les blousons 
Mais Johnny Rep a marqué, c’est bon


J'AI DEMANDE A LA LUNE
(indochine cover)

J’ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas 
Je lui ai montré mes brûlures 
Et la lune s’est moquée de moi

Et comme le ciel n’avait pas fière allure 
Et que je ne guérissais pas 
Je me suis dit quelle infortune 
Et la lune s’est moquée de moi

J’ai demandé à la lune 
Si tu voulais encore de moi 
Elle m’a dit "J’ai pas l’habitude de m’occuper des cas comme ça"

Et toi et moi 
On était tellement sûr 
Et on se disait quelques fois
Que c’était juste une aventure 
Et que ça ne durerait pas

Je n’ai pas grand chose à te dire 
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j’imagine toujours le pire 
Et le meilleur me fait souffrir

J’ai demandé à la lune 
Si tu voulais encore de moi 
Elle m’a dit "J’ai pas l’habitude de m’occuper des cas comme ça"

Et toi et moi
On était tellement sûr 
Et on se disait quelques fois 
Que c’était juste une aventure 
Et que ça ne durerait pas


I SAW HER STANDING HERE
(the beatles cover)

Well, she was just 17, 
You know what I mean, 
And the way she looked was way beyond compare. 
So how could I dance with another (ooh) 
And I saw her standin’ there.

Well she looked at me, and i, I could see 
That before too long I’d fall in love with her.
She wouldn’t dance with another (whooh) 
And I saw her standin’ there.

Well, my heart went "boom," 
When I crossed that room, 
And I held her hand in mine...

Whoah, we danced through the night, 
And we held each other tight, 
And before too long I fell in love with her. 
Now I’ll never dance with another (whooh) 
Since I saw her standing there

Well, my heart went "boom," 
When I crossed that room, 
And I held her hand in mine...

Whoah, we danced through the night, 
And we held each other tight, 
And before too long I fell in love with her. 
Now I’ll never dance with another (whooh) 
Since I saw her standing there


> SESSIONS 96/2000

LA BAGARRE

Un soir, je sortais de la gare 
Ça sentait l'herbe et la bagarre
J’étais nerveux, plutôt en retard
Je l’ai ramassé en pleine face
Elle se relève plutôt fugace
Elle avait un regard de glace
Je l’ai ramené dans mon palace
Pour lui faire des trucs dégueulasses
Elle était si belle en surface
Mais lorsque l’on y prenait place
On sentait bien qu’elle était lasse
Hélas !
Je lui ai dit : remue-toi pétasse !
Elle m’a dit : c’est ça, kiss my ass !
Alors je suis reparti l’air hagard
Jusqu’à la gare.
Alors je suis reparti l’air hagard
Jusqu’à la gare.


TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER

J’ai bien connu Mexico, baby,
J’y ai croisé un japonais
Il m’a dit marche sans te presser
Y’a pas grand-chose à visiter

Je suis passé chez Walt Disney
Y’avait tout un tas d’allumés
Avec des costumes de Mickey
Qui dansaient comme des avalés

Tout, tout le monde peut se tromper

Alors j’ai fuis de ce pays
Et j’ai nagé vers d’autres zoos
Des zoos remplis d’animaux
Qui s’engueulaient dans la télé

J’ai rencontré Brigitte Bardot
Elle m’a trouvé un peu barjot
Elle m’a dit : viens voir mon coco
Je vais te présenter à mon blaireau

Tout, tout le monde peut se tromper

J’ai couru jusqu’à l’Elisée
Là-bas le chef j’ai réclamé
Il m’a dit : si tu manques de blé mon petit gars
Y’a aucune raison d’espérer

J’ai rencontré Madame Mégret
Salope !
Pour lui faire jouer du djumbé
Elle avait l’air un peu gênée
De parler à un étranger

Tout, tout le monde peut se tromper


LES MURS SONT PRESQUE PARFAITS

J’ai posé chez moi, la photo d’un mur tagué
Je n’y toucherai pas, que je serais vexé
Ils me rappellent si souvent que si l’on se rapproche bien près
Les murs, même s’ils ne tremblent pas, quelque fois peuvent parler
Tellement de gens sont passés, tant d’histoires à raconter
On s’amuse bien quelques fois, ils me font bien rigoler
J’ai du mal à croire, je n’ai pas d’espoir
J’attendrai ce soir, tout le monde sera couché

Putain, mesdames et messieurs, il me semble que quelque chose va se produire !
Nous venons à l’émissaire de paix !

Contre seul, les murs et moi, on pourra tout déballer
Surtout, n’imaginez pas que l’on va vous épargner
Demandez à qui vous voulez, ils vous diront tous la même chose
Les gens se sentent observés, les gens se sentent observés
Ne me laissez pas, le pouvoir de décider
Je suis dangereux, je pourrais vous emmurer
Les murs ne mentent pas, les murs sont presque parfaits
Les murs ne trahissent pas, les murs sont presque parfait


> A LA PISCINE

LA DECONFITURE

Le ciel est confus ce soir
Complètement comprimé par les nuages
Tout à coup l’air s’est condensé
C’est la tempête
Ca porte à confusions
Toutes ces histoires de congélation
J’ai pas la solution
C’est compliqué le temps qu’on met
Pour comprendre les confessions
Qui mènent à la déveine
On est tous comme des cons promis à la dérive

C’est la déconfiture
Qui colle à la figure
De ceux qui sont trop considérés par les autres

On est tous un peu confrères
Dans la misère
Ennemis dans le blé
Et puis ça porte à confusions
Toutes ces histoires de condamnés
Le ciel est confus ce soir
Complètement comprimé par les nuages
Tout à coup l’air s’est condensé
C’est la tempête
Et puis ça porte à confusions
Toutes ces histoires de congélation
J’ai pas la solution

C’est la déconfiture


SOUS LE SOLEIL

Si, si nous marchions jusqu’à la plage
Si, si nous nous roulions dans le sable
Au milieu des gentils touristes allemands, à la peau rouge et fragile
Moi, je ferais semblant d’être sage
Toi, tu ramasseras des coquillages
Et si on a soif, on mangera des glaces à la pistache

Si, si nous partions tous à la nage
Pour, pour aller fracasser les vagues
Et la tête dans l’eau, on aura moins chaud, c’est pas plus mal
Juste pour changer de paysage
Là, on s’allongera dans les nuages
Puis sous le soleil, avec les orteils en éventail


LA CHANSON PREFEREE DES POISSONS

L’eau, le sable, l’odeur du sel,
Une ligne horizontale où le ciel se termine
Par un bleu dérivions
Rien ne manque, tout est là
La parfaite réunion des quatre éléments
La collision du son, le réveil des cinq sens
La chanson préférée des poissons

Le début de l’été, un troupeau de touristes
Que rien n’y personne ne pourra raisonner
Mais la nuit tout reprend sa place
La lune berce le bruit des vagues
Comme pour reposer la plage fatiguée
D’assister malgré sa volonté
A la déchirure à la déchéance des hommes et des femmes

Ecoute, le silence et dors…


> MA GRAND-MERE

SALE TEMPS POUR UNE VALSE

Il pleut des trombes sur mon K-way
Depuis deux jours, c’est assez
Les bras m’en tombent et se mettent à valser
On m’avait pourtant dit « c’est l’été ! »

C’est con à dire mais ça me déplait
Les intempéries décalées

Il y a une ombre sur mon K-way
Pourtant le ciel n’est pas dégagé
C’est un comble, au beau milieu de l’été
Que le soleil soit caché

C’est con à dire mais ça me déplait
Les intempéries décalées
Plutôt banal, j’aime ce qui est carré
La pluie l’automne et le soleil en juillet


LE DERNIER CRI

Assise au bord de la falaise, une jolie fille se lamentait
Le visage plongé dans le ciel, sur ses joues le rimmel coulait
Je décidais de lui parler, je m’approche, me présente
Elle me répond qu’elle est anglaise, elle ne comprend pas le français
Qu’elle ne supporte plus les hommes et qu’elle ne m’a rien demandé
Je lui explique tant bien que mal, qu’il est si dur de vivre en paix
Elle me dit que la vie pour elle, se conjugue toujours au passé

You’ve got no reason to love me
Springboy, you’ve got not to reason...

Un bruit au loin, je me retourne, une buse, peut-être un vieux corbeau
En silence elle s’est relevée, et puis dans le vide s’est jetée

You’ve got no reason to leave me
Springgirl, you’ve got no reason...
Springgirl, you’ve got no reason to leave me
Springgirl, you’ve got no reason...


LE CENTRE VILLE

Va jusqu’au centre ville et suit-les de bien près
Les voitures qui s’enfilent dans la rue d’écotay
Direction la vielle ville, nombreux sont les sentiers
Qui mènent à la colline
Laisse-moi te guider rue de la providence
Je ralentis le pas, j’ai vraiment de la chance
De me retrouver là
Ici tout est tranquille, les gens ne le savent pas
Alors, ils restent en ville alors, ils restent en bas
Et moi je reste ici, et c’est très bien comme ça

En haut de la vielle tour, on peut voir la vallée
Sans maisons qui s’affichent, la nature à gagner
Sans bus qui se bousculent, sans écoliers préssés
De regagner leur bulle
Rue des frissons, personne ne vient se promener
Il n’y aps de bagnoles, on ne peut s’y garer
Mais l’on peut s’égarer
Faire le tour à l’envers
Descendre à la rivière

Va jusqu’au centre ville, regarde autour de toi
Voit comme elle est fragile et petite à la fois
Elle est jolie la vie quand elle n’oblige pas
Agir est plus facile propice à la joie
Je crois que ça me plait alors je reste là


> TRIBUTE TO THE CURE

THREE IMAGINARY BOYS
(smith / dempsey / tolhurst)

Walk across the garden
In the footsteps of my shadow
See the lights out
No one's home
In amongst the statues
Stare at nothing in
The garden moves
Can you help me?
Close my eyes
And hold so tightly
Scared of what the morning brings
Waiting for tomorrow
Never comes
Deep inside
The empty feeling
All the night time leaves me
Three imaginary boys

Slipping through the door
Hear my heart beats in the hallway
Echoes
Round and round
Inside my head
Drifting up the stairs
I see the steps behind me
Disappearing
Can you help me?
Close my eyes
And hold so tightly
Scared of what the morning brings
Waiting for tomorrow
Never comes
Deep inside
The empty feeling
All the night time leaves me
Three imaginary boys sing in my

Sleep sweet child
The moon will change your mind 
See the cracked reflection 
Standing still 
Before the bedroom mirror 
Over my shoulder 
But no one's there 
Whispers in the silence 
Pressing close behind me 
Pressing close behind 
Can you help me? 
Can you help me? 
Can you help me?


> TRIBUTE TO THIEFAINE

LA VIERGE AU DODGE 51
(hubert-félix thiefaine)

Ce matin le marchand de coco n'est pas passé et au lieu de 
Se rendre à l'école, tous les vieillards se sont amusés à casser 
Des huîtres sur le rebord du trottoir avec des 
Démonte-pneus... Sur ma porte j'ai marqué : "Absent pour
La journée"... Dehors il fait mauvais, il pleut des chats et des 
Chiens... Les cinémas sont fermés, c'est la grève des clowns... 
Alors je reste à la fenêtre à regarder passer les camions 
Militaires... Puis je décroche le téléphone et je regarde 
Les postières par les trous de l'écouteur...

Tu as la splendeur d'un enterrement de première classe {2x} 
Et moi je suis timide comme un enfant mort-né. {2x} 
Oh, timide ! Oh, mort-né ! 
Dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles 
Se déconnectent et que tu les prennes sur la gueule... 
Je t'aime, je t'aime... Et je t'offre ma vie et je t'offre mon corps, 
Mon casier judiciaire et mon béribéri, je t'aime !

Ce matin les enfants ont cassé leurs vélos avant de se jeter 
Sous les tramways No1, No4, No10, No12, No30, No51, No62 
No80, No82, No90, No95, No101, No106 et 1095 (qui gagne 
Un lavabo en porcelaine)... En sautant de mon lit, 
J'ai compté les morceaux... C'est alors que j'ai vu le regard 
Inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une 
Bête à travers les pales du ventilateur tout en faisant l'amour 
Dans une baignoire remplie de choucroute garnie...

Tu as la splendeur d'un enterrement de première classe {2x} 
Et moi je suis timide comme un enfant mort-né. {2x} 
Oh, timide ! Oh, mort-né ! 
Dans x temps il se peut que les lamelles de mes semelles 
Se déconnectent et que tu les prennes sur la gueule... 
Je t'aime, je t'aime... Et je t'offre ma vie et je t'offre mon corps, 
Mon casier judiciaire et mon béribéri, je t'aime !


> ON AIME, ON AIDE

DES MOTS D'AMOUR

Je ne sais pas lire
Et je ne sais pas écrire
Mais je t'aime
Je ne sais pas lire
Souvent ça me fait pâlir
Mais je t'aime

Et ça m'empêche pas de te dire des mots d'amour
Et ça m'empêche pas de te dire des mots d'amour

Je n'ai pas d'argent,
Je ne suis pas président
Mais je t'aime
Je n'ai pas d'argent,
Je suis même un peu faignant
Mais je t'aime

Et ça m'empêche pas de te dire des mots d'amour
Non ça m'empêche pas de te dire des mots d'amour

Vu que je sais pas lire
Et que je peux pas t'écrire
Que je t'aime
Vu que je sais pas lire
Alors je préfère te dire
Des poèmes

Mais ça m'empêche pas de vouloir apprendre un jour
Et quand je saurais, je t'écrirais des mots d'amour
Mais ça m'empêche de vouloir apprendre un jour
Et quand je serais, je t'écrirais plein de mots d'amour
Ouai quand je serais, je t'écrirais des mots d'amour
Ouai quand je serais, je t'écrirais plein de mots d'amour


CARTON ROUGE

Est-ce qu'on verra des trucs bizzares encore ce soir?
Est-ce qu'on sera dans le brouillard encore ce soir?
Est-ce que la lune et le soleil vont se parler?
Est-ce que les étoiles dans le ciel vont s'embrasser?

Et surtout, est-ce qu'on s'endormira?
Et si oui, est-ce qu'on se réveillera?

Est-ce qu'on trainer dans les rues encore ce soir?
Est-ce qu'il y'aura des jolies filles sur les boulevards?
Est-ce que la neige à la Bastille aura fondue?
Est-ce que le carton dans lequel je dors sera foutu?

Et surtout, est-ce qu'on s'endormira?
Et si oui, est-ce qu'on se réveillera?


JE NE CHANTE PAS POUR PASSER LE TEMPS
(jean ferrat)

Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j'en prends trop à mon aise
Je n'ai pas à m'en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l'auvent
S'il continue de m'apparaître
Comment puis-je faire autrement

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme l'eau claire le torrent
Comme au ventre l'enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur

Je ne chante pas pour passer le temps
Mon Dieu mon Dieu tout assumer
L'odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d'aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu'on assassine
Ou qui se tuent pourquoi pour qui

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S'il continue à m'apparaître
Que voulez-vous donc que j'y fasse
Mon cœur mon cœur si tu t'arrêtes
Comme un piano qu'on désaccorde
Qu'il me reste une seule corde
Et qu'à la fin mon chant répète

Je ne chante pas pour passer le temps