La rose blanche
Je sais que le jour viendra où le vent se lèvera
Et nous serons des milliers
La nuit vous étranglera
Et sur vos corps allongés
Les roses viendront pousser
Vous vous souviendrez de moi au moment de votre souffle dernier
Vous vous souviendrez du jour où vous avez mis ma tête à couper
Vous vous souviendrez peut-être mais le monde vous aura vite oubliés
Car, il se souviendra de nous si l’histoire ne nous a pas effacés
Je ne suis plus là pour témoigner
Mais les roses blanches ont poussé
Les idiots ne l’emportent jamais
Et le ciel a tout filmé
Aujourd’hui c’est moi qui tombe
Je rejoins l’armée des ombres
Mais demain je reviendrai
J’irai danser sur nos tombes
Juste après la pluie qui tombe
L’herbe viendra repousser
Vous vous souviendrez de moi au moment de votre souffle dernier
Vous vous souviendrez du jour où vous avez mis ma tête à couper
Vous vous souviendrez peut-être mais le monde vous aura vite oubliés
Car, il se souviendra de nous si l’histoire ne nous a pas effacés
Je ne suis plus là pour témoigner
Mais les roses blanches ont poussé
Les idiots ne l’emportent jamais
Et le ciel a tout filmé
Je ne suis plus là pour témoigner
Mais les roses blanches ont poussé
Les idiots ne l’emportent jamais
Et le ciel a tout filmé
En léger différé
Je ne sais plus vraiment qui je suis
Jai croisé sur la route un avant-goût de paradis
Mais j'vois tomber des gouttes même sous mon parapluie
They break me out
Je ne sais plus vraiment qui tu es
Un nouveau paysage ou bien quelqu'un que je connais
J'aperçois ton visage en léger différé
You break me out
You break me out
Avant que j'perde une épaule
You break me out
Invente-moi une histoire drôle
You break me out boy
Je n'ai pas compris la question
J'aimerais bien qu'ensemble on trouve une autre solution
Je vais vous decevoir mais je n'aime pas vos convictions
You break me out
Je n'ai pas choisi la bonne vie
J'aurais dû revenir dans le cerveau d'un abruti
J'aurais pris l'apéro avec Marine et ses amis
They break me out
You break me out
Avant que j'perde une épaule
You break me out
Raconte-moi ton histoire drôle
You break me out girl
You break me out boy.boy.
See me by the line and tell you're on time
Feel me up and down and take me for a tango
You're the only one that please me all the time
Kiss me on the eye and take me for a stranger
You break me out
You spin me out of control
Rallonge tes rêves
Tu l'imaginais pas comme ça la quarantaine, quand t'étais p'tit
C'est la vie
La conseillère du Pole Emploi, la même chemise pendant des mois,
La fin de tes rêves
Ton histoire avait mal tourné
À l'école déjà, tu dormais
Les yeux fixés sur le plafond, les araignées criaient ton nom
Là-bas
Au fond de tes rêves
Tu l'imaginais pas comme ça la cinquantaine, quand t'étais l'roi du parking
T'avais la plus belle mobylette, toutes les filles te montaient la tête
Pour qu'tu les emènes loin
Rendez-vous au contrôle technique
Il était une fois l'Amérique
C'est la traversée d'l'Atlantique qui s’arrête au périphérique
Là-bas
Tu l'imaginais pas comme ça la soixantaine, quand t'étais p'tit
C'est la vie
Adieu 1963, Martin Luther King n'est plus là
Au fond de tes rêves
Les yeux fixés sur la corniche
T'essayes de croire que tu t'en fiches
C'est pas 1968 mais y a des tags sur des affiches
Là-bas
Rallonge tes rêves
Sebolavy
Regarde un peu les survivants
Ils ont des larmes au fond des dents
Ils voudraient changer d'autoroute
Mais c'est pas comme ça qu'on s'y prend
Ne fais plus confiance à personne
C'est la devise des naufragés
Y'a toujours un con qui klaxonne
Pour qu'on continue d'avancer
C'est beau la vie quand on y pense
Un peu moins quand on la dépense
A s'énerver toute la journée
On finit par tout oublier
N'ayons plus peur de l'essentiel
N'oublions pas d'être infidèle
A ceux qui nous montrent le ciel
Pour voler nos âmes
Regarde un peu vers l'horizon
C'est la nouvelle génération
Qui n'a pas connu l'oppression
Mais lève le bras pour la nation
Regarde un peu la gueule des morts
On dirait pépé qui s'endort
Après les prochaines élections
Faudra peut être s'enfuir en avion
J' prendrai sûrement quelques photos
Mais si tu m'emmènes à Pyongyang
J'ai bien peur d'avaler ma langue
Si tu m'emmènes à Hollywood
J'irai moonwalker dans la foule
Mais si tu m'emmènes à Cuba
J'irai danser le cha cha cha
Aurélia
Je n'ai jamais vu personne qui te ressemble
Je n'ai jamais connu quelqu’un d'aussi loin
Je n'ai jamais vu la lune entre tes jambes
Pourtant je vois loin
Je n'ai vu le ciel aussi bruyant
Je n'ai jamais compris pourquoi j'étais là
Je n'ai jamais vu la lune aussi orange
Pourtant je vois loin
Ici tout me dérange
Je ne vois plus rien venir
Je ne vois plus rien venir
Même si rien n'est étrange
Aurélia
Je n'ai jamais vu personne qui te ressemble
Je n'ai jamais compris pourquoi j'étais là
Je n'ai jamais vu la lune aussi orange
Pourtant je vois loin
Aurélia
Les papillons
Un avion, un bateau, un chameau
Une étoile de mer ou un hélicoptère
Tout ça pour bien prendre l'air
J'ai marché, j'ai cherché
J'ai trouvé, j'ai voulu
J'ai pas pu, j'ai trop vu
J'ai pas su
J'ai essayé de trop en faire
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
Nos rêves s'envolent
Loin de la Terre
Des avions quittent le sol
Et nos yeux se retrouvent en l'air
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
J'ai chanté, j'ai aimé
J'ai joué, j'ai gagné
J'ai perdu, j'ai donné
J'ai reçu
J'ai tout jeté dans la mer
Un avion, un bateau, un chameau
Une étoile de mer ou un hélicoptère
Je n'en ai plus rien à faire
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
Les papillons volent
Les enfants rigolent
Dans la lumière
Les amoureux se pardonnent
Et leurs yeux se retrouvent en l'air
Les papillons dans le ciel
Ont surement bien mieux à faire
Les papillons volent
J'attends Mylène
J'attends Mylène
Avant midi
Mais elle ne viendra pas
Pas avant trois heures et demi
Car Mylène est comme ça
Elle a des choses à régler
Dans sa vie bien remplie
Et je ne suis pas le premier
De ses morceaux choisis
J'aimerai bien m'allonger
Tous les soirs à ses côtés
Mais c'est un peu compliqué
Alors je me tais
J'attends Mylène à la ferme
Elle me rejoint tous les weekends
Avec une fleur à la main
J'attends Mylène
Et je ferme un peu les yeux
Pour qu'elle me mène avec elle
Mylène et moi c'est comme ça
Qu'on s'aime
Même si son mari veut pas
J'attends Mylène
Pour lui dire
Que cette fois c'est fini
Que j'en ai marre de savoir
Qu'elle s'endort avec lui
Elle me dit qu'elle a des enfants
Et que ça ne se fait pas
De les noyer dans la rivière
Comme de tous petits chats
La famille décomposée
C'est le carnage assuré
Une vie recomposée
Est-ce que ça vous dirait
J'attends Mylène à la ferme
Elle me rejoint tous les weekends
Avec une fleur à la main
Je l'aperçois qui revient
J'attends Mylène
Et je ferme un peu les yeux
Pour qu'elle s'endorme avec moi
Mylène et moi c'est comme ça
Qu'on s'aime
Mais l'amour ne suffit pas
Mylène et moi c'est comme ça
Qu'on s'aime
J'attends Mylène à la ferme
Elle me rejoint tous les weekends
Avec une fleur à la main
Je l'aperçois du jardin
J'attends Mylène
Et je ferme un peu les yeux
Pour qu'elle me mène avec elle
Mylène et moi c'est comme ça
Qu'on s'aime
Même si son mari veut pas
Mylène et moi c'est comme ça
Qu'on s'aime
Mais l'amour ne suffit pas
Le dernier des cinglés
Est-ce que le premier jour
Tu m'as pas dit bonjour
Pour que je m'imagine
Que je ne te plaisais pas
Je connais la technique
Ça marche à tous les coups
C'est vrai
Est-ce que le jour d'après
Tu ne m'as pas répondu
Pour que je t'imagine
Que tu ne m'aimais pas
C'est un peu ridicule
Il faut savoir franchir
Le pas
Tu fais, fais toujours la gueule
Quand je suis près de toi
Tu caches, caches toujours ton jeu
Comme si j'étais pas là
De m'ignorer comme si
J'étais le premier disqualifié
Tu fais, fais toujours comme si
Je n'étais qu'un objet
Tu caches, caches toujours tes yeux
Quand je viens te parler
Tu fais, fais toujours exprès
De m'ignorer comme si
J'étais le dernier des cinglés
Est-ce que le premier jour
Tu ne m'as pas regardé
Parce que j'étais trop gros
Mais t'embrassais l'autre con
Pour me rendre jaloux
Ça marche à tous les coups
C'est vrai
Est-ce que le jour d'après
Tu n'as pas décroché
Parce que tu m'aimais trop
Mais tu faisais semblant
Comme si j'avais des poux
Qui s'étaient perdu dans
Ton cou
Tu fais, fais toujours la gueule
Quand je suis près de toi
Tu caches, caches toujours ton jeu
Comme si j'étais pas là
Tu fais, fais toujours exprès
De m'ignorer comme si
J'étais le premier disqualifié
Tu fais, fais toujours comme si
Je n'étais qu'un objet
Tu caches, caches toujours tes yeux
Quand je viens te parler
Tu fais, fais toujours exprès
De m'ignorer comme si
J'étais le dernier des cinglés
Tu fais, fais toujours la gueule
Quand je suis près de toi
Tu caches, caches toujours ton jeu
Comme si j'étais pas là
Tu fais, fais toujours exprès
De m'ignorer comme si
J'étais le dernier des cinglés
Après le Grand Canyon
Mon ami Geronimo
Tout se perd
Je t'ai pas parlé de la Terre
Mais tu serais vert
Mon ami Geronimo
Tout s'éclaire
Après le Grand Canyon
C'est ton nom qui résonne
Oh t'as vu les animaux
Qui courent
Parce que c'est beau
Oh rassemble les troupeaux
Je te couvre
Mon ami Geronimo
Sous nos pieds
C'est plus des océans
C'est la nausée
Mon ami Geronimo
Tout balancer dedans
Ils le feraient
Oh ils tueront les chevaux
Qui courent
Parce que c'est beau
Oh rassemble les troupeaux
Je te couvre
Oh ils vont viser ton dos
Qui court
Geronimo
Oh ils vont tirer bientôt
Je te couvre
Oh ils tueront les chevaux
Qui courent
Parce que c'est beau
Oh mon vieux Geronimo
Je te couvre
François sous la pluie
Le pouvoir n’est pas une mince affaire
Et la route est si longue
À la boussole, en marche arrière
Tu te perds, et puis
L’aventure n’a pas de ministère
Une valse à plein temps, se danserait-elle de travers
au soleil ? Oui mais…
Là, je te revois, François sous la pluie
Sous le ciel gris de Paris
Las, tu restais las, tu disais « merci »
Même si pour toi c’était mal parti
La critique n’a pas de revolver
Mais ses yeux te fusillent au moindre bruit de courant d’air
C’est cruel et puis
Elle se prend pour le front populaire cette foule infidèle
Qui veut te fourguer sa colère, c’est normal. Oui mais…
Moi, je te revois, François sous la pluie
Est-ce que tu pleures sur Paris ?
Seul, avec effroi, et sans parapluie
Les yeux blanchis par l’envie d’en rester là
Là, je te revois, François sous la pluie
Sous le ciel gris de Paris
Las, tu restais las, tu disais « merci »
Même si pour toi c’était mal parti
Moi, je te revois, François sous la pluie
Est-ce que tu pleures pour ton pays ?
Seul, dans le vent froid et sans parapluie
Les yeux blanchis par l’envie
D’en rester là
Liberté, égalité, fragilité
Ces films à accord parental
Ces associations de loi 1901
Ces collectifs à but non lucratif
Les débats télévisés
Les apéros les soirs d'été
Les plages au sud surpeuplées
Les touristes allemands à la peau grillée
Les bus et les quartiers
Les commerces de proximité
Les rues pavées, les villes fleuries
Les villages, les cantonniers
Liberté égalité fraternité
Fragilité
Tu la connais
La liberté
L'égalité
Tu la connais
La benne à verre
Les grandes surfaces
Les chariots à pièce
Et les promos de Noel
Les lotissements
Les balançoires sur le gazon
Les enfants qui jouent au ballon
Le chien méchant derrière le portillon
La solitude
L'inquiétude
La liberté
L'égalité
La fraternité
La fragilité
Tu la connais
Tu la connais
Des fleurs dans les cheveux
La première fois que je t'ai vu
T'avais des fleurs dans les cheveux
Je te dirais pas ce qui m'a plus
Mais j'en ai pris plein les yeux
Bang bang, baby I like tou
Tu m'as dis gentiment
Le lendemain t'a disparu
J'avais déjà des sentiments
La deuxième fois que je t'ai vu
C'était aussi la dernière
J'ai voulu te prendre dans mes bras
Mais j'ai fais machine arrière
Bang, bang, baby disparaît
Et tu m'as dis gentiment
Elle était belle notre histoire
Mais n'a pas duré longtemps
Pourtant je t'aimais vraiment
Sylvie, Jacques et les autres
Je me souviens de la première fille de ma vie
Elle s’appelait Sylvie
Je devais avoir environ six ans et demi
Elle était venu m'attraper dans la cour
Pour me dire que c'était moi son chéri
Que c'était moi son chéri
Je me sentais beau, fier et fort
J'avais le coeur qui battait sans effort
Elle est revenue trois jours après
Pour m'annoncer qu'elle m'aimait plus
Que c'était plus moi son chéri
C'était plus moi son chéri
C'était Olivier, mon copain du CP
Je me souviens plus lequel des deux
J'ai le plus détesté
J'avais envie de leur coller
Une bonne vieille tête au carré
Je me sentais moche, faible et trahi
Qu'est-ce qu'elles peuvent être connes
Et dire qu'après plus tard elles s'étonnent
Ah il s'est bien foutu de ma gueule
Il m'a bien prise pour une conne
Ma pauvre Sylvie, je te pardonne
J'entends ta petite voix qui résonne
Les années passent
Rien ne s'efface
Tout se déplace
Toujours en suivant la lune
Les années passent
C'est dégueulasse
J'm'en débarrasse
C'est pas au vieux singe qu'on apprend la grimace
Je me souviens du jour où Jacques Brel est mort
J'étais avec mon père et mon frère
Dans la R5 ou la Chrysler
C'est un type à la radio
Qui a dit que Jacques Brel était mort
Et comme mon père avait l'air triste
Je lui ai demandé qui c'était
Ce Jacques Brel
Il m'a répondu que c'était le meilleur chanteur du monde
Mais moi je le connaissais pas
Moi je connaissais Claude François
Quand je regardais la télé
Y'avait toujours Claude François
Alors moi du coup, je croyais
Que c'était lui le meilleur chanteur du monde
Mais mon père il a dit
Mais non, lui c'est un rigolo
Qu'est-ce qu'on est con quand on est petit
Qu'est-ce qu'on est con mais on s'en fout
On a toute la vie devant nous
Une vie pour bien planter les choux
Une vie pour marcher dans la boue
Une vie pour éviter les coups
Les années passent
Rien ne s'efface
Tout se déplace
Toujours en suivant la lune
Les années passent
C'est dégueulasse
J'm'en débarrasse
C'est pas au vieux singe qu'on apprend la grimace
Qu'est-ce qu'on est con quand on est petit
Mais qu'est-ce qu'elles peuvent être connes aussi
Qu'est-ce qu'on est con mais on s'en fout
On a toute la vie devant nous